Faut-il faire vacciner son chat ?
La vaccination du chat est un acte médical qui permet de protéger son petit compagnon contre diverses maladies félines comme le typhus, le coryza ou encore la leucose. Ce rendez-vous vétérinaire, souvent annuel, est incontournable pour la santé du chat.
À quoi sert un vaccin pour chat ?
La vaccination est un acte médical préventif qui consiste à injecter à l’humain ou l’animal une bactérie ou un virus tué ou atténué afin d’« entraîner » son système immunitaire. En effet, les globules blancs vont reconnaître certains antigènes à la surface de ces microbes affaiblis et les garder en mémoire. À l’occasion d’une véritable infection, l’organisme sera prêt à se défendre.
Ce principe, inventé par Louis Pasteur au XIXème siècle, permet de sauver des milliers de chats chaque année.
Ce principe, inventé par Louis Pasteur au XIXème siècle, permet de sauver des milliers de chats chaque année.
Pourquoi faut-il faire vacciner son chat ?
En France, les vaccins pour chat ne sont pas obligatoires, mais seulement recommandés.
En effet, la vaccination du chat permet de le protéger des maladies félines suivantes :
Les chatons issus d’une femelle gestante ayant contracté le typhus peuvent développer une malformation du cervelet responsable d’une démarche anormale et de troubles de l’équilibre (ataxie cérébelleuse). Pour cette raison, il ne faut pas vacciner une chatte enceinte avec un vaccin à virus vivant contre le typhus.
Les vaccins contre le coryza contiennent en général des herpèsvirus et calicivirus atténués. Certaines formulations incluent aussi chlamydia.
Thyphus et Coryza sont deux maladies très contagieuses.
En effet, la vaccination du chat permet de le protéger des maladies félines suivantes :
1- Le Typhus (T) ou Panleucopénie féline
Cette affection est causée par un parvovirus. Elle se traduit généralement par de la fièvre et une forte gastro-entérite avec déshydratation. Le nombre de globules blancs s’effondre et le chat ne peut pas se défendre contre la maladie. Elle est souvent mortelle.Les chatons issus d’une femelle gestante ayant contracté le typhus peuvent développer une malformation du cervelet responsable d’une démarche anormale et de troubles de l’équilibre (ataxie cérébelleuse). Pour cette raison, il ne faut pas vacciner une chatte enceinte avec un vaccin à virus vivant contre le typhus.
2- Le Coryza (C) ou Rhinotrachéite virale du chat
Le coryza est un syndrome se traduisant par une sorte de rhume (éternuements, écoulements du nez, conjonctivite…). Rarement mortel, il peut être sérieux chez le chaton et laisser des séquelles comme de la cécité. Un passage en mode chronique est possible. Le coryza estcausé par des virus (Herpèsvirus, calicivirus, réovirus) ou des bactéries (Chlamydia, mycoplasma, bordetella).Les vaccins contre le coryza contiennent en général des herpèsvirus et calicivirus atténués. Certaines formulations incluent aussi chlamydia.
Thyphus et Coryza sont deux maladies très contagieuses.
3- La Leucose féline (L)
La leucose est due à un virus : le Felv (Felineleukemia virus ou virus leucémogène félin). Elle se transmet par contact rapproché entre chats (essentiellement les morsures). Les symptômes sont variés et l’issue inéluctablement fatale car il n’existe aucun traitement. La vaccination contre la leucose est la seule façon de protéger un chat contre cette terrible maladie.4- La Rage (R)
La rage se transmet à partir de la morsure d’un animal enragé. La France est officiellement indemne de rage et la vaccination des chats contre cette maladie n’est pas obligatoire. Elle le devient néanmoins en cas de voyage à l’étranger.À partir de quel âge faut-il faire les vaccins ?
On peut vacciner un chaton dès l’âge de 8 semaines, puis selon le protocole suivant :
- 8 semaines : TCL
- 12 semaines : TCL (R)
- 16 semaines : TCL
- Entre 6 et 12 mois : TCL
Pour la vaccination contre la rage, le chaton doit être identifié par puce électronique, doté d’un passeport européen et âgé d’au moins 3 mois. La vaccination prend effet 3 semaines après la piqûre.
Ces visites sont également l’occasion de faire le point avec votre vétérinaire sur le développement de votre chaton, les vermifuges ou encore l’alimentation. Les effets secondaires sont généralement bénins : fièvre passagère, fatigue ou douleur au point d’injection. Ils sont moins fréquents chez les chats adultes.
Ces visites sont également l’occasion de faire le point avec votre vétérinaire sur le développement de votre chaton, les vermifuges ou encore l’alimentation. Les effets secondaires sont généralement bénins : fièvre passagère, fatigue ou douleur au point d’injection. Ils sont moins fréquents chez les chats adultes.
Faut-il faire vacciner un chat d’intérieur ?
De plus en plus de vétérinaires ont recours à une vaccination personnalisée en fonction du mode de vie de l’animal.
Un chat d’appartement qui ne sort jamais court beaucoup moins de risque de contracter une maladie infectieuse. Pour lui, on recommande une vaccination a minima regroupant typhus et coryza, les virus responsables de ces maladies pouvant être transportés par les humains (chaussures, mains si on a caressé un chat errant…) ou des objets contaminés. La leucose qui se transmet par morsure n’est pas nécessaire chez un chat d’intérieur vivant seul. Mais, si ce même animal sort ne serait-ce qu’une semaine par an et risque de rencontrer d’autres chats au statut vaccinal incertain, la vaccination contre la leucose reste recommandée.
Un chat d’appartement qui voyage à l’étranger doit être vacciné contre la rage pour passer les frontières au risque de se retrouver bloqué à la douane. Et ce même s’il n’est jamais sorti de sa vie…
Un chat d’appartement qui ne sort jamais court beaucoup moins de risque de contracter une maladie infectieuse. Pour lui, on recommande une vaccination a minima regroupant typhus et coryza, les virus responsables de ces maladies pouvant être transportés par les humains (chaussures, mains si on a caressé un chat errant…) ou des objets contaminés. La leucose qui se transmet par morsure n’est pas nécessaire chez un chat d’intérieur vivant seul. Mais, si ce même animal sort ne serait-ce qu’une semaine par an et risque de rencontrer d’autres chats au statut vaccinal incertain, la vaccination contre la leucose reste recommandée.
Un chat d’appartement qui voyage à l’étranger doit être vacciné contre la rage pour passer les frontières au risque de se retrouver bloqué à la douane. Et ce même s’il n’est jamais sorti de sa vie…
Faut-il vacciner son chat tous les ans ?
Certains vaccins pour chat comme ceux contre la leucose nécessitent un rappel annuel. Cela correspond à la durée d’immunité estimée par les laboratoires qui commercialisent ces produits.
En ce qui concerne la rage, l’injection vaccinale de rappel a lieu au bout de un à 3 ans en fonction des marques de vaccins et des pays visités.
Pour le typhus et le coryza, le rappel est généralement annuel. En cas de risque très faible, on peut éventuellement passer à une injection vaccinale tous les 2 ans.
Il ne faut pas oublier que le vaccin du chat est aussi l’occasion d’une consultation générale qui peut être l’occasion de faire le tour de ses petits soucis ou de programmer des actes importants comme un détartrage.
Les vaccins pour chat actuels ont permis de faire reculer de graves maladies félines. Dans les années à venir, espérons que d’autres vaccins verront le jour, notamment contre la terrible PIF (Péritonite Infectieuse Féline) ou le FIV (Feline Immunodeficiency Virus ou Virus de l’Immunodéficience Féline)
En ce qui concerne la rage, l’injection vaccinale de rappel a lieu au bout de un à 3 ans en fonction des marques de vaccins et des pays visités.
Pour le typhus et le coryza, le rappel est généralement annuel. En cas de risque très faible, on peut éventuellement passer à une injection vaccinale tous les 2 ans.
Il ne faut pas oublier que le vaccin du chat est aussi l’occasion d’une consultation générale qui peut être l’occasion de faire le tour de ses petits soucis ou de programmer des actes importants comme un détartrage.
Les vaccins pour chat actuels ont permis de faire reculer de graves maladies félines. Dans les années à venir, espérons que d’autres vaccins verront le jour, notamment contre la terrible PIF (Péritonite Infectieuse Féline) ou le FIV (Feline Immunodeficiency Virus ou Virus de l’Immunodéficience Féline)
Les petites astuces de Médor et Compagnie® :
Pour une visite vétérinaire en toute sécurité, n’oubliez pas de vous munir d’un panier ou d’un sac de transport. Ainsi, pas de risque de fuite de votre compagnon liée au stress ! En plastique ou en tissu, privilégiez la robustesse. Certains modèles font même sac à dos pour un meilleur confort du propriétaire ! Et pour habituer votre chat à sa cage de transport, laissez-la ouverte dans le salon plusieurs jours avant la piqûre fatidique !-
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